Aux Etats-Unis, Adlai Mestre, un Américain de 24 ans a été mis en examen pour les meurtres de sa mère, son père, sa sœur, mais aussi leur chien. Il les a tués à l’aide d’une arme à feu avant de traîner leurs corps dans le jardin pour les y enterrer.
Cette histoire macabre rappelle, en France, l’affaire Xavier Dupont-de-Ligonnès. Le Jeudi 10 juillet 2025, un homme de 24 ans a été mis en examen aux Etats-Unis pour avoir, en octobre 2024, tué sa mère, Bertha Huerta Conde, son père, Raymundo Mestre, et sa sœur de 17 ans, Brielle Mestre, ainsi que leur chien, à leur domicile de Tijeras, rapporte la police dans un communiqué.
Selon le “Miami Herald”, un dimanche 13 octobre 2024, un homme a appelé la police de Tijeras, dans l’État du Nouveau-Mexique, en indiquant avoir entendu des coups de feu provenant de chez ses voisins. À leur arrivée, les forces de l’ordre ont découvert un homme, Adlai Mestre, en train de s’enfuir, une arme et des munitions à la main, tandis qu’à l’intérieur de la maison, le ménage venait d’être fait. Mais laissait encore apparaître des traces de sang sur le sol et sur un maillet à viande abandonné près de la porte d’entrée.
Dans le jardin, au niveau d’un ravin, les enquêteurs ont finalement découvert les corps sans vie, face contre terre, de Bertha Huerta Conde, 51 ans, de son mari, Raymundo Mestre, 46 ans, et de sa fille de 17 ans, Brielle Mestre, ainsi que de leur chien. Tous avaient été victimes de l’arme à feu de la mère.
La chaîne de télévision KRQE rapporte que, dès son arrestation, Adlai Mestre a avoué avoir tué sa famille et avoir traîné les trois corps sans vie dans leur jardin dans l’optique de les y enterrer. Ses explications n’étaient cependant pas très claires.
“Ma famille essayait d’entrer dans ma chambre, de me frapper au cœur. Mon père avait un couteau et ma sœur une masse, et je les ai tués”, aurait-il déclaré, précisant qu’il avait utilisé l’arme de sa mère. Il a également expliqué aux policiers avoir tiré sur son chien parce qu’il était, selon lui, « affamé ». En garde à vue, il avait réussi à creuser un trou dans le mur de sa cellule à coups de pied et de poing, parvenant à s’échapper dans le couloir, avant d’être rattrapé.
Brielle Mestre, la petite sœur du tueur présumé, se déplaçait en fauteuil roulant et fréquentait de longue date un hôpital de réadaptation pédiatrique, qui l’a décrite après sa mort comme “une jeune femme extraordinaire”. “Elle était une présence tellement lumineuse, et je pense qu’elle attendait chaque jour avec impatience”, a ainsi témoigné un camarade. Passionnée de sport, elle pratiquait le cyclisme adapté et le basket-ball en fauteuil. Une bourse a été créée en son nom après sa mort pour permettre à d’autres enfants de bénéficier des activités proposées par la fondation que la jeune fille fréquentait.
Bekanty N’ko avec parismatch.com