La police nationale Sénégalaise a suspendu jusqu’à nouvelle ordre la gestion de la sécurité des combats de lutte après de nouveaux incidents et la mort d’un supporter à l’issue de l’événement sportif, le dimanche 16 février 2025.
Dans la foulée, la commission nationale des droits de l’homme a appelé à suspendre provisoirement les combats de lutte le temps de prendre des mesures pour endiguer les violences. Alors que de nombreux galas de ce sport hyper populaire sont programmés dans les prochains jours.
Le déclic est parti de la survente de billets pour assister au combat de lutte, le dimanche 16 février 2025, à l’Arène nationale, d’une capacité de 25 000 personnes.
Plus tard, la police face au surnombre des spectateurs a interdit tout autres accès à l’arène, malheureusement une violence éclate pour laisser place aux actes de vandalisme. Dans la soirée, la police apprend l’agression mortelle d’un jeune à quelques kilomètres de l’arène.
Face à la décision de la police nationale, de ne plus assurer la sécurité et de suspendre les combats à venir, le Comité national de gestion de la lutte s’est réuni, le mercredi 19 février 2025. Une proposition a été faite, de créer une commission chargée de vérifier la billetterie, et de limiter la vente à 22 000 tickets au maximum. Également les horaires sont avancés à 16h30 pour le premier combat, et le dernier devra se terminer à 19h maximum assure désormais le Comité de gestion qui va remettre un document au ministère de l’intérieur.
L’objectif du comité national de gestion de la lutte est d’inciter les autorités Sénégalaise à revenir sur leur décision, pour autoriser les derniers combats avant la pause du ramadan. Les enjeux financiers sont importants pour les organisateurs de ces combats de lutte très populaires au Sénégal. Malgré la suspension, des rencontres sont programmés presque chaque jour jusqu’à mercredi prochain. “C’est toute une économie mais aussi un loisir central dont on prive la jeunesse si on suspend les combats”, assurent plusieurs acteurs du milieu.
Bekanty N’ko avec Seneweb