Invitée de l’émission Peopl’Emik (PPLK) sur La3, le mercredi 19 février 2025, l’artiste ivoirienne de couper-décaler, La Congolaise, a livré un témoignage poignant sur son expérience avec la dépigmentation de la peau.
Face aux chroniqueurs de l’émission, La Congolaise a révélé que jamais, elle n’avait envisagé d’éclaircir sa peau avant d’y être poussée par la pression sociale. « Je n’avais jamais imaginé me décaper la peau dans ma vie un jour, mais mes copines avec lesquelles je marchais ne faisaient que me répéter que mon teint noir était sale », a-t-elle confié.
Cette insistance de ses amies, toutes adeptes du phénomène, a fini par l’influencer. « À force de me parler de ça tout le temps en me disant d’essayer de nettoyer mon teint parce qu’elles se décapaient toutes, […] c’est comme ça que je les ai suivies et que j’ai commencé à me décaper la peau », a-t-elle ajouté.
Le témoignage de La Congolaise relance le débat sur la dépigmentation volontaire, un phénomène largement répandu en Afrique et dans certaines diasporas. Souvent motivée par des standards de beauté influencés par la société, cette pratique est pourtant dénoncée par de nombreux spécialistes de la santé en raison des risques qu’elle comporte affections cutanées, vieillissement prématuré de la peau et, dans certains cas, complications plus graves.
L’intervention de l’artiste sur PPLK met en lumière la pression sociale et les ordres de beauté qui pèsent sur de nombreuses femmes, les poussant parfois à des choix qu’elles n’auraient jamais envisagés autrement. Ce témoignage suscite déjà de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, entre soutien et questionnements sur la nécessité de déconstruire certains complexes liés à la couleur de peau.