Dans un entretien accordé à Média Prime, Emma Lohoues est revenue sur son parcours et a tenu à clarifier certains aspects de sa notoriété. Loin de l’image d’influenceuse que beaucoup lui attribuent, l’actrice et entrepreneure ivoirienne a rappelé qu’elle s’est avant tout construite à travers plusieurs activités professionnelles.
« Le coupé-décalé, le show, ce n’était pas mon fort. J’étais dans mon coin avec mes amis d’un certain rang social. C’est Arafat qui m’a fait connaître ce milieu. Sinon, à la base, je suis actrice, animatrice radio et télé, entrepreneure depuis 2011, et récemment auteure. Ces différentes activités font sûrement de moi une personne influente. Mais moi, je ne me définis pas comme une influenceuse », a-t-elle expliqué.
Emma Lohoues a entamé sa carrière en tant qu’actrice, notamment avec des rôles marquants dans Villa Caraïbes et Assinie. Malgré les défis liés à la maternité, elle a su jongler entre sa vie de mère et ses engagements professionnels.
« Après la naissance de mon fils Kobi, j’ai été sollicitée pour le film Assinie. Mon fils n’avait que quelques mois lorsque nous avons commencé l’émission Coiffure Kotiko, puis Le foyer de Léa. Je venais avec lui sur les plateaux de tournage. J’ai aussi été appelée pour le film Aïssa au Cameroun. J’ai dû laisser mon fils pendant quatre jours, ce qui était difficile pour moi. Mon garçon étant encore tout petit, je ne pouvais allonger mon séjour. Il y a donc des séquences que je n’ai pas pu tourner », a-t-elle confié.
Selon Emma Lohoues, elle a traversé de nombreux obstacles pour arriver à ce niveau de vie. « Pour beaucoup, mon père est nantie, donc j’ai toujours eu une vie en rose. Avec lui, c’est vrai, je n’ai manqué de rien. Mais à un moment donné, il fallait que je prenne mon envol. Je me suis lancée dans les affaires. Mes produits cosmétiques que je commercialise aujourd’hui, j’ai pilé mes premiers savons dans ma chambre chez mes parents. Il arrivait même que mon père, constatant mes difficultés, paie à mon insu le loyer de mon magasin », a-t-elle révélé.
Mais les difficultés ne se sont pas arrêtées là. Après un séjour aux États-Unis, elle a dû faire face à la faillite de son magasin. « Quand je suis allée m’installer aux États-Unis, mon magasin est tombé en faillite. Je l’ai même perdu. Je suis revenue m’installer dans un petit magasin à Angré. Certaines personnes venaient juste par curiosité et s’en retournaient en riant après. Je n’avais plus de voiture. Je faisais toutes mes activités en taxi. Mon fils n’avait plus de nounou. J’ai même dû retourner vivre en famille avec lui pour me retrouver », a-t-elle confié