Pendant leurs saisons, les fruits à croquer et les légumes s’invitent à nos tables. Parfois commercialisés sur des tables moins assainir et dans des conditions de plus en plus précaires, nous sommes appelés à faire plus attention aux agents rongeurs : les pesticides, des toxiques sous-estimés.
En effet, les végétaux considérés sources de vitamines sont aussi exposés aux pesticides. La moitié de ces produits végétaux, généralement issus de l’agriculture traditionnelle contiennent au moins un pesticide dangereux pour la santé. Selon l’observatoire “que choisir ?”, ces pesticides sont parfois cancérogènes ou perturbateur endocrinien (ndlr, agent chimiques). Cela concerne inégalement les fruits et les légumes. Pendant que certains sont presque toujours contaminés, d’autres par contre sont assez épargnés.
Que faut-il faire pour les évités dans nos assiettes ?
Il est recommandé de rincer à l’eau courante durant 30 secondes les fruits et légumes, qui élimine de manière très variable les pesticides. Selon leur nature, certains disparaissent totalement, d’autres pas du tout. Pour ceux-là, il faut des bains de vinaigre. Frotter les fruits et légumes pendant une dizaine de minutes. Cette technique du lavage suffira donc pour éliminer les végétaux peu exposés aux pesticides.
Mieux, ôter la peau pour les plus contaminés, comme les poivrons, les aubergines, les pêches et les tomates. Pour ce faire, il faut se munir d’un couteau ou d’un économe, l’arme la plus efficace, même s’il peut rester des pesticides à l’intérieur du fruit, c’est le cas des pommes et des oranges. En cas de besoin de zeste ou d’écorce, préférer les agrumes bios.
Pourquoi le bio ?
En agriculture biologique, l’usage de pesticides est fortement restreint. Cela se traduit directement dans le panier. Selon l’observatoire “que choisir ?”, plus de 85 % des végétaux bios sont exempts de résidus de pesticides dangereux.
Néanmoins, ils peuvent être contaminés indirectement par des pesticides venus des champs voisins lors des épandages. Pour ceux qui ne s’épluchent pas, souvent contaminés comme les cerises, les fraises, le haricot, les laitues.
Ainsi, le Ministère d’état, Ministère de l’agriculture et du développement rural et des productions vivrières ivoirien, à travers sa direction de la protection des végétaux et du contrôle de la qualité, en amont avec l’agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) ont organisé par moment des sessions de formation, de sensibilisation et d’information sur les bonnes pratiques phytosanitaires lors des récoltes saisonnière des fruits et légumes.
Bekanty N’ko