Dans un entretien exclusif accordé à Radio France Internationale (RFI), l’ancien capitaine emblématique des Éléphants de Côte d’Ivoire, Didier Drogba, a partagé son ressenti sur la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, organisée dans son pays natal, ainsi que ses réflexions sur la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF).

La CAN 2023 une fierté nationale
Didier Drogba s’est dit extrêmement ému et fier de voir la Côte d’Ivoire accueillir l’une des plus prestigieuses compétitions du football africain. « C’est marrant parce qu’au départ, je n’étais jamais allé les voir jouer. Je les voyais jouer à la télé. Après le premier match, j’avoue que j’étais resté un peu sur ma faim. On avait remporté le premier match, mais je n’avais pas vu de consistance dans le jeu et je n’avais pas senti une équipe sûre d’elle. Mais c’est normal puisque c’était pour beaucoup la première CAN. Non seulement la première, mais la première CAN en Côte d’Ivoire et toute la pression que ça peut engendrer. Donc, c’est normal, mais le deuxième match nous a mis en danger. Et puis le troisième match, lorsque les étoiles ne sont pas alignées, lorsqu’on n’a pas tout fait pour que les étoiles soient alignées, il arrive ce qui s’est produit ce jour-là. Et ça a été un coup de tonnerre en Côte d’Ivoire. Et comme on dit souvent, après la pluie, le beau temps. Il a plu très très fort, il y a eu des orages et après ça, le beau temps est revenu. On a vu une Côte d’Ivoire égale à elle-même, vraiment entreprenante, qui n’avait plus peur de l’échec, plus peur du regard des supporters. Elle n’avait plus cette pression, au contraire, les joueurs étaient complètement désinhibés. Et ça leur a permis d’aller au bout. », a-t-il déclaré.
Ses ambitions pour la présidence de la Fédération ivoirienne de football
Interrogé sur ses relations avec la Fédération ivoirienne de football (FIF), Drogba n’a pas esquivé le sujet. Bien qu’il ait été candidat malheureux à la présidence de la FIF en 2022, il ne rêve pas encore à cela.
Ce témoignage sincère et passionné témoigne une fois de plus de l’attachement indéfectible de Drogba à son pays et à son sport.
Charles Zahe