Le weekend n’a pas été du tout tendre pour les populations de la commune de Bonoua. En cause, une coupure d’électricité et d’eau a occasionné d’énormes désagréments dans plusieurs quartiers de la ville dans la soirée du vendredi 28 février au dimanche 2 mars 2025.
Selon T. Kouadio, résidant à Bonoua qui juge cette interruption de l’électricité particulièrement longue, « depuis la soirée du vendredi 28 février jusqu’à la matinée du dimanche 2 mars, il n’y avait pas d’électricité »,a -t-il déclaré. Quelques heures après le rétablissement de l’électricité, ce fut le tour des robinets de prendre le relais. Certains habitants ont même révélé que cette coupure d’eau persistait depuis vendredi.
Une situation aux conséquences désastreuses, qui impactent le quotidien des populations notamment, les difficultés de conservation de certains aliments périssables, la connexion à internet, et les besoins en énergies pour des appareils mobiles (ordinateurs et téléphones portables). Pour ne point manquer d’appels téléphoniques jugés nécessaires certains riverains se sont sentis dans l’obligation d’aller jusqu’à Grand-Bassam, pour pouvoir recharger la batterie de leurs téléphones mobiles, rapporte des témoins sur place. En ce qui concerne l’eau, ils disent se ravitailler avec les vendeurs ambulants pour les besoins immédiats.
Ce lundi,3 mars 2024, K. Antonine , une habitante de Bonoua joint au téléphone par Cibermédia .net a confirmé que l’eau coule à nouveau dans les robinets et l’électricité est également rétablie dans tous les quartiers.
Les coupures d’eau et d’électricité dans la région du Sud-Comoé sont monnaies courantes.
En janvier dernier, c’était la commune d’Aboisso qui avait été secouée par une longue période de manque d’ eau.
Des autorités administratives et sécuritaires avaient pris le taureau par les cornes pour palier à cette situation inconfortable en initiant des campagnes de distribution d’eau dans les quartiers. À cette occasion , 12000 Litres d’eau avaient été servis à la prison civile par une équipe de pompiers civils pour soulager les détenus.