La préservation de la cohésion sociale au niveau local était au centre des discussions lors de la 2e session du conseil de sous-préfecture tenu, jeudi 24 avril 2025.
A I ’ouvert des travaux, Kra Kouadio Maïzan, sous-préfet, a souligné l’importance du vivre-ensemble à Bonoua. « Nous allons échanger dans un cadre fraternel pour définir les conditions qui nous permettront, en tant que cohabitant d’un même espace, de continuer à vivre en paix. Il s’agira également d’anticiper sur d’éventuelles situations susceptibles de compromettre notre harmonie et de perturber la cohésion sociale », a-t-il déclaré.
Les discussions ont permis de rappeler le rôle fondamental des leaders communautaires dans le maintien de la paix. Ces derniers ont été exhortés à faire de leurs communautés un véritable filet de sécurité sociale, et à soutenir les services de l’État dans leurs missions régaliennes de protection des personnes et des biens.
L’accent a également été mis sur l’encadrement des jeunes, avec un appel pressant aux familles, associations et responsables communautaires à les sensibiliser sur la distinction entre le bien et le mal.
S’agissant des manifestations publiques, souvent à l’origine de troubles et d’affrontements entre jeunes, les autorités ont recommandé aux organisateurs de s’appuyer sur des dispositifs de sécurité renforcés, en collaboration avec les forces de l’ordre.
Ces dispositions du conseil de sous-préfecture de Bonoua s’inscrivent dans le cadre du partenariat entre le ministère de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté et les organisations de la société civile, signé le 19 novembre dernier, visant à préserver un climat de paix dans un contexte marqué par des défis sécuritaires et sociopolitiques, surtout à quelques 6 mois des élections présidentielles de 2025,entrainant souvent de nombreuses tensions.